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  • : La géopolitique par Jacques Soppelsa
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Cv Jacques Soppelsa

Agrégé de géographie , Docteur d'Etat ,et Professeur de géopolitique à l'université Paris I (Panthéon-Sorbonne). Retrouvez le Cv résumé en cliquant sur le lien suivant : Jacques Soppelsa

Recherche

Publications

1971 : Les Etats Unis (PUF)
1972 : Géographie Universelle (2 tomes) Livre du mois
1973 : Le Moyen  Orient (3 tomes) Mang
1975 : L'économie des Etats Unis (Masson). Livre du mois
1976 : La Géorgie méridionale et le Vieux Sud des Etats Unis (thèse)
1979 : Les grandes puissances (Nathan)
1980 : Géographie des Armements (Masson) Livre du mois
1981 : Histoire du Far West (Larousse  BD) 32 facsicules en coll.
1982 : La Terre et les hommes (Belin)
1984 : Des tensions et des armes (Publications de la Sorbonne)
1986 : Lexique de  Géographie Economique (en coll  Dalloz)
1988 : Lexique de Géopolitique (Dir. Dalloz)
1992 : Géopolitique de 1945 à nos jours (Sirrey)
1994 : La Patagonie (en coll. Autrement)
1995 : Los Frances en Argentina (en coll .Zago)
1996 : La dictature du rendement (Ellipses)
1997 : Dix mythes pour l'Amérique (Colin)
1999 : la démocratie américaine (Ellipses)
2001 : Géopolitique de l'Asie Pacifique (id)
2003 : Le Dialogue régional en Amérique Latine (Ellipses)
2005 : Les Etats Unis .Une histoire revisitée (La  Martinière-.Le Seuil)
2006 : "Dix morts en sursis" -Roman de Géopolitique fiction- Editions du Club Zero
2008 : Géopolitique du monde contemporain (en coll.) (Nathan)

2009 : Les sept défis capitaux du Nouvel Ordre Mondiale

2010 : Dictionnaire iconoclaste de l'immigration

2011 : Géopolitique et Francophonie

2012 : Louis XVII, La piste argentine

Archives

14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 17:15
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Questions sur les Etats Unis

Interview de Jacques Soppelsa.

 

Quelle analyse faites vous de la politique conduite depuis bientôt un lustre par les Etats Unis à l'égard de l'Irak.? Quelles peuvent en être les conséquences pour le Proche Orient?

La guerre déclenchée en Irak le fut sans le "feu vert" du Conseil de Sécurité de l'ONU,et sans déclaration de guerre!Il est vrai que,sur ce chapitre,l'administration "Bush", quelle soit conduite par le père ou le fils,ne s'est pas totujours encombrée de semblables procédures....Ce conflit, baptisé ulilatéralement "guerre préventive",un concept qui reste indéniablemnt flou,fu essentiellement justifié par la Maison Blanche via l'évocation de deux arguments,indiéniablemnt fragiles: les liens supposés étroits entre le réime de Saddam Hussein et le terrorisme international et la présnce (aujourd'hui reconnue comme confinant au pur fantasme) d'armes de destruction massive sur le territoire irakien. En réalité,et c'est la cause majeure de mon relatif pessimisme quant à l'avenir dans ce secteur clef du Moyen Orient, les Etats Unis,tout en minimisant le rôle fondamental des disparités culturelles,ethniques,religieuses,de l'ensemble régional,ont ouvert la boite de Pandore,et celà pour deux raisons majeures: la situation géopolitique et géostratégique de l'Irak,d'une part, sis au coeur de l'arc de crise cher à Mc Kinder et Spykman et à proximité du ventre mou de l'Eurasie (aux portes des glacis de l'Asie centrale et orientale);et les exeptionnelles richesses du secteur en hydrocarbures ,d'autre part. Et ce n'est pas simple anecdote que de rappeler crûment qu'aux tous derniers jours du conflit ouvert,les troupes de Bush junior ont rarement êté soucieuses de protéger les sites archéologiques ou les extraordinaires richesses muséales de la Mésopotamie, berceau de l'humanité,mais se sont révélées particulièrement vigilantes quant à la "sécurisation" des zones pétrolifères!

-Quelles sont, selon vous,les grandes lignes de la stratégie globale des Etats Unis durant les deux mandats de George W.Bush?

Beaucoup d'auteurs ont insisté, ici et là, sur de "spectaculaires changements" quant à la stratégie globale affichée par les Etats Unis depuis deux ou trois lustres.Certes, il serait difficile de nier les infléchissements notables que l'on peut souliger au plan de la doctrine au cours du dernier demi siècle. S'adaptant au contexte international,Washington est ainsi passé de la doctrine des "représailles massives" (au plus beaux jours de la guerre froide) à celle de la "riposte graduée" (période dite de la détente") pui, successivement,à celle de la "contreforce" (doctrine Schlessinger), de la "contrevaleurs" (doctrine Carter), de l'Initiative de Défense Stratégique (la "Guerre des Etoiles" chère à Ronald Reagan), du GPLAS (avc George H Bush) et,in fine, de la "National Missive Defense" inaugurée par Bill Clinton et poursuivie par Bush Junior.

Mais, au delà de ces "infléchisements", je crois que la stratégie gloable des Etats Unis, depuis l'aube du siècle dernier, a été fondamentalement marquée par une double constance:

-la pérénnisation de la Doctrine Monroe (l'Amérique aux Américains") à l'échelle du continent; une doctrine bientôt deux fois séculaire et qui se pare aujourd'hui des atours (nettement moins bellicistes que naguère) de l'ALENA et du souhait,prononcé par Bush Senior,de voir s'instaurer un vaste marché commun unique de l'Alaska à la Terre de Feu;

-l'instauration,à l'échelle de la planète,d'une esquisse d 'impérium,justifiée par de nombreux arguments idéologiques, mais cachant aussi des objectifs strictement économiques.

Depuis 1990,enfin,lAmérique se retrouve dans une situation inédite: aucun Etat, à court ou à moyen terme,ne peut rivaliser avec elle,tant dans le domaine économique que sur les plans militaire, diplomatique ou culturel.Au surplus, Washignton reste persuadé d'avoir aussi un constant devoir moral à l'égard de l'humanité.Donald Rumsfeld n'hésitait il pas à proclamer "que les affaires technniques doivcent être désormais assimilées à des questions secondaires par rapport aux objectifs moraux"?.

-Vous avez écrit naguère,dans la Revue Française de Géopolitique ,que les "Etats Unis pouvaient être dangereux pour lemonde".Pouvez vous préciser cette affirmation?

Entendons nous bien: je n'ai jamais considéré la nation américaine,a fortiori le peuple des Etats Unis comme pouvant constituer un quelconque danger pour le monde.Au contraire!! Ce que j'ai pu dire en revnche,c'est que les orientations définies et concrétisées par l'Administration Bush, précisément parce que cette dernière est à la fois héritière de tout un corpus doctrinal plus ou moins fondé sur des tendances lourdes inontournables au plan géopolitique et ,par ailleurs, gestionnaire,avec la chute de l'Empire soviétique, d'une situation de monpole géostratégique , confirment le cap mis sur le statut

d' hyperpuissance sans limites et sans véritables contrepouvoirs! La prise de contrôle de l'lrak participait de ces orientations Et à mon humble avis, celà n'a pas grand chose à voir ave la prévention des menaces et la propagation de la démocratie (au demeurant un fort bel objectif!),comme l'affirment encore péremptoiremnt maints "experts" s'agitant dans des think tanks, ..du côté de St Germai des Près!...

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 19:07
Interview de Jacques Soppelsa (extraits)

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INTERVIEW:

Interview de Jacques Soppelsa ,par Zeina el Tibi

"De la Géopolitique"..Extraits.

1)Vous avez fondé l'Académii Internationale de Géopolitique; quels sont ses objectifs?

Depuis 1978,j'occupe la chaire de Géopolitique du monde contemporain en Sorbonne,'où j'ai présidé l'Université de Paris I entre 1981 et 1990). Depuis cette date,j'ai pu établir un constat qui me parait,aujourd'hui encore difficilement niable: la rareté des institutions de recherches effectivement indépendantes,dans le champ de plus en plus "embouteillé" d'instances,de cercles ou autres instituts ayant pour but l'analyse géopolitique.Autant ce type de stuctures a proliféré au cours du dernier quart de sicèle,autant l'emprise politique,idéologique ou tout simplement économique,des groupes de pression s'est avérée de plus en plus contraignante.Il m'a alors paru indispensable de redonner à la science géopolitique ce u'elle n'aurait jamais dû perdre:le sens fondamental de l'éthique et le strict souci de procédér à des études exclusivement scientifiques,indépendantes de tout groupe d 'influence.Les objectifs de notre Académie sont restés très clairs: constituer une stucture rassemblant des universitaires de réputation internationale et confrontant leurs analyses sur les différentes questions préoccupant le monde contemporain au plan des relations internationales.Bref,tenter de se démarquer du réseau de plus en plus dense et subjectif des experts auto proclamés gravitant, consciemment ou inconsciemment, dans l'orbite idéologique ,politique ou sordidement économique de telle ou telle sphère d'influence..

2)Comment définissez vous la géopolitique et en quoi cette discipline donne t elle une méthode pour comprendre les enjeux politiques?

A la différence,notamment, de la "géographie politique",qui a pour objectif de décrire l'organisation du monde divisée en Etats,à un moment donné,la géopolitique, instituée en tant que discipline par Friedrich Ratzel,il ya un peu plus d 'un siècle, tente de relier entre eux les principaux facteurs rendant compte de ladite organisation, qui aboutit à la synthèse d 'une situation politique existante et de ses possibilité.Par le canal de l'analyse des interactions entre le pouvoir politique et ses structures,d'une part,l'espace stricto sensu d'autre part, le géopoliticien est donc amené à prendre en compte une palette diversifiée de facteurs. Parmi ces derniers, certains sont relativement stables ( divisions de l'espace,structure et configuration du territoire,gabarit et organisation orographique,données climatiques..) D'autres,en revanche,s'avèrent beucoup plus fluctuants dans le temps,comme les structures politiques, l'organsitation économique,les matières premières,les ressources énergétiques..

De facto,la science géopolitique fait ainsi l'objet de controverses entre deux grandes "sensibilités":celle qui considère qu'effectivement ,les éléments stables doivent constituer le fondement incontournable du champ de la réflexion géopolitique;et celle qui donne la priorité aux bouleversements conjoncturels contemporains introduits par certaines variables. Pour ma part, je suis persuadé qu'il n' y a pas de véritable incompatibilité entre ces deux sensibilités et qu'au contraire la prise en compte simultanée des "tendances lourdes" et des "variables conjoncturelles" peut permettre d'affiner nos méthodes d'analyse.

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 19:11
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Sept propositions pour réformer l'ONU (2)

Charles Zorgbibe.

Une véritable refonte de la Charte des Nations Unies semble nécessaire,voire la convocation d'une nouvelle conférence constituante, un "San Francisco II".

TROIS POINTS esentiels pourraient être rapidement abordés: l'établissement d'une instance indépendante d'évaluation des situations humanitaires; l'autolimitaion des membres permanents du Conseil de Sécurité;le retour au concept de "protection d'humanité.

-Les polémiques qui ont suivi le conflit du Kosovo (l'Alliance atlantique a t elle réagi à une épuration ethnique menée par les Serbes ou a t elle aggravé,par son intervention,ladite épuration?) sont révélatrices de la défiance que suscitent,dans une partie de l'opinion internationale,les arguments de l'urgence humanitaire.La mise en place,auprès du Conseil de Sécurité,d'une instance indépendante d'évaluation des situations humanitaires constituerait un progrès sur le chemin de la transparence des opérations de maintien ou d'imposition de la paix.

-La Charte rénovée pourait encourager les membres permanents du Conseil de Sécurité à ne pas recourir au veto lorsque le Conseil serait amené à traiter de graves atteintes aux droits de l'Homme (qui auraient été évalués par l'instance indépendante).Ainsi pourrait naître une véritable obligation d'intervention de la communauté internationale ,sur mandat du Conseil de Sécurité.

-Pour les Juristes du XIXeme siècle,la "protection d'humanit" était la seule intervention armée licite.Elle se fondait sur "une lésion de la société humaine",la violation des droits humains fondamentaux. De telles situations s emultiplient dans le monde de l'après guerre froide.Comment se tenir à la règle traditionnelle de consentement de l'Etat directement concerné lorsque cet Etat n'existe plus, que son appareil s'est effondré,que la sécurité des personnes vivant sur son territoire n'est plus assurée? Après l'évaluation de l'instance indépendante,la qualification de "protection humaine" par le Conseild eScéurité donerait une légitimité solennelle à l'intervention de la comunauté internationale et à l'établissement d'une sorte de protectorat international.

Au delà ,une conférence de refondation de l'organisation mondiale pourrait comporter QUATRE autres POINTS,à son ordre du jour:

-L'élargissemnt du Consielo de Sécurité par l'entrée comme membres permanents de "puissances régionales",sur lesquelles un consensus continental serait réalisé,sur le Brésil,par exemple,en Amérique Latine,ou,à défaut, par l'entrée des grandes organisations continentales,l'Union africaine,l'Organisation des Etats américains,et une organisation asiatique à créer.

-La création d'un Conseil de Sécurité Economique,à partir des actuels Somets des pays les plus industrialisés.

-La création ,à côté de l'Assemblée Générale,d'une seconde chambre consultative représentant la société civile internationale:centrales syndicales internationales, internationales politiques, grandes organisations scientifiques,culturelles,économiques,confessionnelles.

-La mise en place d'un "Observatoire de la Démocratie",auprès du Conseil de Sécurité.Dans le cas de crise ou de rupture de la démocratie dans l'un des Etats membres,le Conseil pourrait lancer un avertissement public aux autorités de l'Etat concerné,puis prononcer l'exclusion de l'Etat récalcitrant jusqu'au rétablissement des libertés fondamentales.Ainsi l'ONU deviendrait réellement,selon le projet formulé il y a deux siècles par Emmanuel Kant, une "Société des nations républicaines".

Resterait par accord entre l'organisation mondiale rénovée et l'organisation atlantique,à éclaircir le rôle de l'OTAN dans le domaine de la gestion des crises et de la sécurité européenne,voire eurasiatique.La solution idéale serait dans la transformation de la nature même de l'OTAN.L'ancienne Alliance atlantique,qui a fait ses preuves dans les confrontations de la Guerre froide,pourrait devenir une organisation régionale du chapitre VIII de la Charte des Nations Unies:elle aurait,dès lors,la légitimité nécesaire pour devenir le "bras séculier" de 'lONU,et elle symboliserait la fin de l'affrontement bipolaire et le rapprochement des Etats du "Nord" industrialisé.

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 12:46
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Sept propositions pour réformer l'ONU.

Charles Zorgbibe

La préoccupation d'efficacité des fondateurs des Narions Unies était apparue,d'emblée,dominante: il importait d'en finir avec la passivité de la Société des Nations entre les deux guerres mondilaes. Le projet de nouvelle organisation prend forme à Yalta,au cours des entretiens de Franklin

Roosevelt avec Churchill et Staline.Les trois Grands peuvent dès lors convoquer la conférence cosntituante,qui s'ouvre à San Francisco,le 25 Avril 1945: la Charte de l'Organisation des Nations Unies est signée le 26 Juin. L'intention des vainqueurs du conflit mondial est de fonder un véritable pouvoir international;en ratqiue,de maintenir le directoire du temps de guerre! A Yalta, les trois Grands introduisent dans le projet de Charte les dispositions qui garantiront le maintien de leur prééminence.La SDN n'était queun "club" d'Etats souverains et égaux,paralysé par le principe d'unanimité.La nouvelle organisation sera menée par un groupe d'Etats puissants,par un directoire efficace; les "chiens de garde",disait Rosevelt. L'heure nest plus à la constitution

d'une sorte de "tribunal des nations",mais à la mise en place d'une gendarmerie internationale;selon René Jean Dupuy, l'objectif n'est plus "la paix par le droit" mais "la paix par la police des Grands".

On sait que l'ONU fut l'une des premières victimes de la Guerre Froide.Le directoire des Grands était annihilé par les vetos répétés de tel de ses membres permanents.Les problèmes Est-Ouest essentiels- de la lanscinante question de Berlin à la crise de Cuba et au dossier de la sécurité en Europe-échappaient à l'organisation. Les problèmes Nord-Sud suscitaient l'affrontement par Etats,coalitions ou mouvements de libération interposés,des deux Grands et de leurs alliés.Les Nations Unies surent parfois s'adapter pour survivre dans ce climat hostile:de la résolution Acheson,qui permit de palier ,pendant la guerre de Corée,la défaillance d'un Conseil de Sécurité paralysé, aux opérations de maintien de la paix,mises en place à chaud,lors de la guerre de Suez,selon la formule improvisée par le Premier Ministre canadien Lester Pearson. Mais, en 1982,le déclin des Nations Unies est tel que le Secrétaire Général, Perez de Cuellar,déplore ouvertement "l'érosion de l'autorité t du prestige des institutions intergouvernementales mondiales" et annonce un "nouvel état d'anarchie internationale"!

Sept ans plus tard, en 1989,l'ONU connait un soudi étta de grâce:dès lors que l'Est et l'Ouest ne sopposent plus ,la lettre de la Charte de San Francisco peut être apliquée..pour la prmeière fois depuis la création de l'organisation,en 1945!Ses membres permanents providentiellement réunis,le Conseil de Sécuritépeut,désormais,voter des résolutions explicites,contraignantes.Pendnat un demi siècle,il n'avait pu laisser que des consignes vagues aux Secrétaires généraux successifs,dont l'art consistait à évoluer en souplesse entre l'Est et l'Ouest.La crise provoquée par l'invasion du Koweit permet de découvrir un tout autre Conseil de Sécurité qui entend être "le gendarem",le bras séculier de la communauté internationale,et qui organsie le boycott commercial,financier et militaire de l'Irak avant d'autoriser,le 29 Novembre 1990,le recous à la force contre le gouvernement de Bagdad.

Les interventions des forces de l'Alliance atlantique au Kosovo,à partir du 24 Mars 1999,puis de la coalition anglo-américaine en Irak,à partir du 20 Mars 2003, ont reposé le problème du "mandat" de l'ONU et du fondement juridique du déploiement préventif de forces en l'abcnece d'un tel mandat et à l'encontre de la volonté de l'Etat du eritoire.L'ONU s'en trouve déligitimée.Au lendemain immédiat de la guerre d'Irak, la situation de l'ONU est particulièrement difficile.Les Cassandre lui prédisent le destin de la SDN,le naufrage dans l'impuissance..bien qu'en réalité le contexte soit différent.

(à suivre)

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 19:05
.Proposition pour une nouvelle classification.


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Des secteurs d'activité

Proposition pour une nouvelle classification.

Il y a bientôt un siècle que la plupart des statistiques ,y compris les plus élaborrées,,relatives aux secteurs  d'activités économiques ,font plus ou moins explictement référence à la bonne vieille trilogie chère à Colin Clarke: secteur primaire,secteur secondaire,secteur tertiaire. Semblable approche ne manquait certes pas d'intérêt,y compris au plan des comparaisons internationales.Mais à l'heure de la globalisation et des effets induits de cette dernière,ladite trilogie peut,en bien des points,,apparaitre comme singulièrement réductrice.Mieux, ou pire,elle ne permet plus d'appréhender ,par sa rigidité,l'évolution récente réelle de pans entiers de l'économie en gérale celle de notre pays en particulier.

En prenant pour principe de base,non plus cette ventilation par types classiques d'activités économiques ,mais une classification ordonnant ces activités selon leur "nature" économique et leur appartenance à telle ou telle stucture de marché (compte tenu de l'évolution de l'économie mondiale ,de la progressive mutations du sytème libéral et de son relais par une situation de facto de plus en plus complexe,juxtaposant des secteurs "ouverts" et "fermés"), nous suggérons un nouveau type d'approche, une nouvelle trilogie:

-un "secteur exposé' à la concurrence internationale, aux prix fondamentalement influencés par les prix des importations: pour l'essentiel,la plupart des industries de transformation;

-un "secteur protégé" de la concurrence internationale,où les prix d'offre sont (eu égard au comportement d 'autofinancement des entreprises) déterminés par les producteurs, secteur regroupant notamment les industries du bâtiment, le secteur des transports, les activités commerciales, les services privés;

-un secteu "administré",où les prix sont fortement dépendants de la décision publique ,soit directement,tels les ervices publics civils et militaires,soit indirectement (subventions)..

Cette ventilation, qui mériterait ,certes,d'être affinée, permet de souligner d'ores et déjà le caractère plus ou moins hétérogène des systèmes économiques, la diversité des modes de fixation des prix, et les lignes de force majeures de l'évolution récente du monde du travail.

A titre d 'exemple,cette approche,appliquée au cas des Etats Unis, entre 1960 et 2000,permet d'obtenir les résultats suivants:

-de 26% (1960) à 16% (2000) pour le secteur "exposé; de 50% (1960) à 54% (2000) pour le secteur "protégé" et de 24% (1960) à 30% (2000) pour le secteur "administré".

On constate ainsi ,sur près d'un demi siècle,une tendance soutenue à la diminution du secteur "exposé", clef de voûte de l'ancien système capitalisre libéral, d'économie ouverte de marché;diminution qui s'effectue de manière à peu près équilibrée au profit des activités protégées (obéissant dans ses grandes lignes aux règles économiques des marché fermés, et d'un secteur "administré" dont l'évolution récente montre clairement,n'en déplaise à maints auteurs,que les Etats Unis représentent en définitive un fort bel exemple d'interventionnisme étatique.!

Parions que semblable approche pourrait permettre d'appréhender les réalités économiques "objectives" de la France sous un angle moins traditionnel, voire moins sujet à caution.

Jacques Soppelsa

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 12:54
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Des paradis fiscaux.

 

Avec les événements du 11 Septembre 2001,la position de certains Etats vis à vis des places financières dites "exotiques" ou "à fiscalité réduite" que constituent les centres off shore et les paradis fiscaux,a été ébranlée et une nouvelle perception de ces sanctuaires s'est fait jour de la part de nombreux gouvernants,prêts désormais à tout mettre en oeuvre pour éradiquer le problème.

Selon certains d'entre eux,combattre le terrorisme à sa source en lui coupant les vivres nécessaires à ses réseaux de logistique doit nécessairement passer par une rupture avec le secret bancaire mis en place et proné par les paradis fiscaux.Par exemple, l'omerta des centres off shore constituée à la fois de la revendication du secret bancaire et du caractère fiscal de l'infraction reprochée,ne devrait plus pouvoir empêcher et justifier un refus d'entraide judiciaire internationale.

Les Etats Unis,qui jusque là se faisaient les avocats et défenseurs les plus déterminés des paradis fiscaux,au nom de la liberté de circulation des capitaux ont ainsi brutalement changé d'avis en ma matière.Ils uaraient ainsi déclaré la guerre aux "territoires non coopératifs",appréhendés désromais comme des "territoires délinquants". Auparavant, contrairement à l'administration Clinton, l'équipe Bush n'entendait pas,en effet, laisser l'OCDE faire la chasse aux petits territoires qui offraient des conditions avantageuses pour attirer des capitaux étrangers ,et ce,au nom de l'atteinte à la souveraineté des Etats que pouvait poser le combat contre l'argent sale et les pratiques fiscales douteuses.A l'époque,l'évasion fiscale,ou plutôt la concurence fiscale,ne devait pas être confondue avec le blanchiment.Un contrôle trop rigoureux sur les paradis fiscaux aurait ainsi pu provoquer de nombreux désagréments affectant..le système financier des Etats Uis,puisque dans le jeu de la gestion de l'argent des grandes fortunes internationales,les banques américaines de réputation avaient pris l'habitude de passer à un moment ou à un autre par les "cases" Liechtenstein,Aruba ou Panama.

Pendant longtemps,les grandes entreprises américaines ont ainsi bénéficié,via les paradis fiscaux,d'un système de Foreign Sales Corporation permettant de fournir des subventions illicites à leurs exportations en toute légalité!

Désormais,aujour'hui,le contexte a complètement changé.L'administration Bush a opéré un revirement complet sur le terrain financier."L'argent des terroristes ,qui transite librement ,comme celui de la drogue ou du crime,par des îles exotiques,doit être combattu de toutes les manières possibles,quitte à accrôitre la surveillance de ces plaques tournantes de la finance mondiale douteuse" affirmait dès 2003 un haut Responsable du Trésor américain.

Dans cette optique,le mandat du GAFI a été étendu pour qu'il puisse traquer les capitaux des terroristes.Auparavant, il ne disposait pas d'autres armes que sa "liste noire" de pays non coopérants!Les sanctions ne consistaient qu'à freiner l'activité internationale des institutions financières de ces pays.

La menace était quand même suffisamment dissuasive pour que le Liechtenstein ou les Bahaams commencent à collaborer avec les cateurs de la lutte contre le blanchiment des capitaux.Mais dès la fin Octobre 2001 , une réunion d'urgence du GAFI a édicté de nouvelles règles devant être respectées par l'ensemble des pays,parmi lesquelles l'obligation de geler les avoirs suspects.

Par la suite,d'autres mesures ont été prises dans le sens d'une meilleure collaboration en matière de renseignements entre les différents services en charge au niveau national (TRACFIN français, FINCEN américain, CTIF belge...)et au sein du groupe Egmont pour un échange en ce domaine voulu plus régulier.Le FMI a d'ailleurs été mis à contribution et a été vivement encouragé à s'assurere que les centres financiers off shore contrôleraient avec plus de rigueur et de vigilance les fonds qu'ils hébergeraient?

Ainsi ,la structure européenne ,mais aussi l'OCDE et le G7 ont tous développé récemment des mesures pour resserrer la réglementation concernant les domiciliations off shore.Toutefois,la meilleure appréhension des dificultés soulevées et engenrées par le lourd secret professionnel et le compromis devnt exister entre répression et droits objectifs en la matière,n'en est qu'à ces débuts.

(Maria Rivero)

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 21:50
.De la laïcité; perspectives internationales.
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De la laïcité Perspectives internationales

(Club des Jacobins -Cercle Arthur Chaussy)

Contribution au débat sur la laïcité.

La laicité à la française est parfois considérée à l'étranger comme une curiosité institutionnelle.De fait, rares sont les nations où la séparation des Eglises et de l'Etat est inscrite dans les textes fondateurs. Encore que ,dans les faits, l'Etat, en France, "connait" fort bien les Eglises ,s'il ne les "reconnait" pas!

Dans la plupart des Etats européens, les Eglises continuent à bénéficier d'une insertion institutionnelle.Cependant, si cette insertion témoigne de l'influence qu'elles ont exercé dans le passé et des avantages matèrielles qu'elles ont conservés, le monopole spirituel est depuis longtemps renversé.La notion laïque de tolérance est intégrée par les églises elles mêmes Elles ont cessé depuis longtemps de développer un prosélytisme agressif. Les vérités dogmatiques semblent moins absolues, dans leur formulation humaine, qu'on ne le pensait encore au siècle dernier.L'esprit de laïcité imprègne profondément les sociétés occidentales,jusque et y compris celles qui continuent à reconnaitre à l'une d'entre elles le statut d'église nationale. Aussi l'Eta n'hésite t il pas à intervenir,dans le cadre des lois, pour réprimer tout comportement qui porterait atteinte à la liberté d'autrui et, le cas échéant, pour discriminer ce qui dans une association se déclarant Eglise, relève authentiquement d'aspirations religieuses et ce qui peut n'être qu'un masque pseudo religieux dissimulant des activités incompatibles avec la législation nationale.

Cependant,depuis une décennie, les Etats occidentaux sont confrontés à de nouvelles formes de prosélytisme qui prennent appui sur une législation étrangère.La mondialisation devenue une donnée nouvelle des relations internationales, les transferts de personnes et de moyens matériels entrainent comme à l'accoutumée une modification de la perception du droit au bénéfice des errements de la puissance dominante. Le cas est flagrant aujourd'hui aux Etats Unis (1)..

L'idée même de laïcité est ouvertement combattue par tous les régimes à fondement confessionnel.Les exemples les plus pernicieux en sont donnés par certains Etats qui,après avoir proclamé l'islam comme religion d'Etat,mettent en oeuvre une législation agressive à l'égard de leurs propres citoyens soupçonnés de modérantisme.La bataille menée contre l'islamisation réactionnaire qui cherche à s'imposer est soutenue avec difficulté par les nations qui pratiquent un islam dit,fort inopportunément , modéré.Mieux vaudrait parler dans leur cas d'islam éclaré ou d'islam renaissant tant l'interprétation fondamentaliste est en contradiction absolue avec de nombreuses prescriptions du Coran lui même.

La bataille contre les embardées rétrogrades observées actuellement au sein de l'Ouma est aussi conduite par la minorité de musulmans qui on pu accéder à une culture universelle.Connaissant mieux que leurs contempteurs l'histoire de l'islam, ils savent que la civilisation musulmane n' a jamais connu de plus grande audience et de prospérité qu'aux temps où elle exerçait son autorité dans un climat de tolérance et de liberté.Et c'est à juste titre que les musulmans éclairés scandalisent les fondamentalistes en démontrant que l'islam peut conduire à une société évoluée ,favorisant aussi bien le mouvement des idées que le progrès économique,au bénéfice de la communauté toute entière.Et l'idéal laïque n'est pas non plus exclu d'un monde islamique en pleine crise que l'histoire condamne à réformer en profondeur ou à s'ensevelir en d'interminables guerres civiles qui retarderont d'autant le lent cheminement de l'humanité toute entière sans toutefois pouvoir l'interrompre..

(1) sur la religion aux Etats Unis:voir: cf. Jacques Soppelsa: "Etats Unis,God Bless America" ; Revue Politique et Parlementaire Mars 2006..

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 17:07
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Les Sociétés Militaires Privées.

L'approche française.

Le domaine des Sociététs Militaires Privées reste, en France, largement inexistant.La défense nationale est en effet très peu privatisée.La conception française reste fondée sur un usage de la force armée relevant entièrement de l'Etat,dont les moyens en personnels sont caractéristiques (essentiellement des focnctionnaires ) qu'il s'agisse de militaires ou, plus rarement, de policiers.La réflexion sur l'existnce des SMP en France n' a en réalité jamais eu lieu.Le syndrome français en la matière est celui de la "non réflexion" doublée par le vote d'une Loi contre le mercenariat en Avril 2003,censée gêner toute privatisation de ces activités de défense et ainsi l'émergence d'un modèle de SMP à la française.

Plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer cette réticence.

La première est culturelle.Le putsch de 1961 a laissé,semble t il, un traumatisme au sein des élites intellectuelles et des politiques.Ce traumatisme s'exprime depuis cette époque par une méfiance vis à vis du militaire,dont l'image sédtieuse impose un contrôle constant et une prise d'initiative réduite au minimum.

La seconde est la peur et la position morale des cercles politiques et intellectuels vis à vis du mercenariat classique auquel sont assimilés les SMP. L'absence de débat et d'une réflexion approfondie s'explique ici par le fait que les activités des SMP et le concept même de l'entreprise soient considérées comme relatifs au mercenariat.

Or,ce qui distingue principalement la SMP d'une entreprise mercenaire est sa filliation à l'Etat!

Cette distinction s'opère ,d'une part, par son inscription au sein d'un ensemble législatif clair et précis,d'autre part ,par la culture de ses employés qui sont sociologiquement issus des unités spéciales de grands corps de l'Etat comme l'armée et la police,au sein desquels ils ont servi des intérêts nationaux. Pour un grand nombre d 'unités, les tradiions ont par ailleurs enseigné à ces personnels le sens du devoir pour la Patrie, l'esprit de service et de sacrifice, l'obéissance à une hiérarchie,le sentiment du service de la communauté et des intétêts de l'Etat. Ce souci de préserver les intérêts nationaux au sein de sociétés françaises se situe en prolongement de leur carrière étatique.Mais politiques comme fonctionnaires conçoivent difficilement que des "privés" puissent servir les intérêts du pays. Cette incompréhension est renforcée dans la mesure ou ces derniers perçoivent des salaires élevés.

Dans ce contexte,l'état des lieux en France est très facile à établir:

Mis à part la socité SECOPEX,installée à Carcassonne, qui revendique officiellement l'appelation de SMP, la France n'est pas présente sur ce créneau.
En réalité, elle est dotée de "Sociétés de Sécurité Privée".La nuance par rapport au concept de SMP est de taille.Ces SPP ont un rapport à l'Etat qui est totalement différent. D'une part, elles agissent pour le compte d'intérêts essentiellment privés,qui peuvent être français mais aussi étrangers! .D'autre part, aucun grand contrat de privatisation des actitivités de défense du type de ceux passés très fréquemment dan les pays anglo saxons n'a été conclu!

Les secteurs d'activités des PSP sont limités: transports de fonds;télésurveillance;gardiennage;protection rapprochée; investigation;audit,conseil en sécurité;formation en sécurité;rapatriement...

Un constat s'impose.Les Anglo Saxons,conscients des enjeux de puissance que suscitent des théâtres de crise, de conflits, ont su donner à leur stratégie de puissance les moyens de s'y positionner efficacement. Ainsi, des problématiques,sécuritaires comme économiques, générées par ce type de situation , ont elles abouties à l'émergence de moyens appropriés pour répondre à des besoins nouveaux et croissants:les SMP..Les Anglo saxons sont passés des SPP aux SMP le plus naturellement du monde, avec pour seul souci le développement de puissance de vectrurs adaptés.

La France est elle restée crispée sur ses peurs de naguère? Les SPP correspondent à une stratégie de puissance d'une autre dimension.Elles sont aujourd'hui incapables de se positionner sur des marchés anglo saxons d'envergure,en raison d'un cadre juridique dissuasif, d'un manque de moyens financiers évident.Certaines entreprises françaises du secteur communiquent pourtant sur des capacités d'interventions aux quatre coins du monde...La formule dans laquelle les Français semblent réussir reste toutefois celle des "prestations sur mesure"".

La France possède potentiellement d'indéniables prédispositions dans le domaina des SMP.L'une d'entre elles est la grande compétence de ses personnels issus de services spéciaux de l'Etat ou de la sécurité privée. Le savoir faire français est une réalité tant sur le plan technique ou tactique que sur le plan psychologique. L'expérience des Français sur les théâtres africains (Maghreb,Mashreck,Afrique subsaharienne) leur ont donné la capacité de comprendre des populations très hétérogènes,des situations d'une grande complexité,et de travailler avec eux.C'est l'une des raisons pour lesquelles, paradoxalement en apparence, les Français sont très prisés par les SMP anglo saxones,qui voient dans ces personnels la possibilité d'améliorer le contact avec les populations avec lesquelles une communication es très difficile, ne serait ce que du fait d'un sentiment..anti américain très important! Une fuite des cerveaux" mesurée à l"aune de la SMP?

Charles d'Anjou, Piere Yves Buquet,Marie Fournier...(Paris-2006)

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 16:32
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Propos sur l'Adriatique.

Dans une perspective géopolitique, une "Méditerranée" est définie comme "tout ensemble maritime autour duquel se trouvent un grand nombre d'Etats entre les quels les relations sont particulièrement nombreuses et complexes,puisque chacun est potentiellement en contact avec tous les autres".

L'Adriatique peut être considére comme telle car elle rassemble autour de ses rivages sept Etats, aux situations territoriales, économiques et politiques variées (Italie,Slovénie,Croatie,Bosnie Herzégovine,Serbie,Montenegro,Albanie) Zone de contact entre les Etats riverains et entre l'Union Européenne et les Balkans, l'Adriatique rassemble autour de ses rivages des territoires hétérogènes.

En tant que territoire connexe de la Méditerranée éponyme, l'Adriatique récupère les problématiques de cette dernière: de fortes disparités entre les Etats des deux rives (Est-Ouest; Nord-Sud), une source de tensions et une zone de projection des puissances.

Avec l'élargissement intégrant une dizaine de pays à l'Union européenne,on parle désormais d'un concept d'eurorégion pour l'Adriatique (Sommet de Tremoli,en Molise,en Novembre 2005),destiné à poursuivre le porcessus d'intégration européenne de l'ensemble des Etats riverains sur le moyen et le long terme.

L'actualité de la politique européenne incite à réfléchir précisément sur la définition et la signification d'une eurorégion en Adriatique,et en s'interrogeant pour savoir si le concept européen est adéquat et viable pour les Etats riverains.L'emploi du terme eurorégion pour désigner un ensemble régional regroupant des territoires hétérogènes,autor de la Mer Adriatique,ne semble pas corespondre à l'usage génréal qui est fait du concept d'eurorégion.Ouilts d'approfondissement de la strcture communautaire,les eurorégioins au coeur de l'Union européenne impliquent souvent une frontière "trait" autour de laquelle convergent des régions de dux ou trois Etats memebres de l'Union. Dans ce cas,le cadre spatial est limité ainsi que la marge de manoeuvre.L'eurorégion est avant tout un agrégat de régions,qui demeurent subordonnées à l'échelon national. Les eurorégions en périphérie de l'Europe communautaire sont toutefois différentes et n'ont pas les mêmes fonctions que celles situées en plein coeur de l'Union? De la situation géographique de périphérie,l'eurorégion devient un concept-test pour le spays candidats à l'intégration et répond plutôt à la problématique d'élargissement.

Mieux adaptée à ce dernier cas de figure,l'Adriatique est une frontière zone bordée par des régions de sept Etas membres ou non membres de l'Union.Cette "zone frontière" correspondrait à l'espace de convergence et de divergence des Etats riverains. La garantie du succès d'un tel projet dépendrait non seulement de l'investissement de chaque Etat mais aussi de la volonté communautaire de réer un sous système européen,qui fonctionnerait autour du principe de coopération transfrontalière et multilatérale.Elle deviendrait une entité politique subordonnée,d'une part,à l'Union européenne,et d'autre aprt à la volonté politique de chaque Etat participant à l'eurorégion.Cette dernière répond à la nécessité pour l'Europe élargie de redéfinir ses relations avec les pays voisins non membres.L'objctif consiste à instaurer de nouvelles restritions afin de garantir la sécurité de l'Union sans conduire à d enouveaux clivages entre les Etats non membres voisins et l'Europe communautaire. En somme,l'eurrgion serait une "production d'espace en devenir", flexible et adaptable à la nécessité de l'Union de lancer un procesus d'intégration par le biais d'une recomposition de ses territoires périphériques...

Caroline Albenque.

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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 15:13
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La nouvelle menace spatiale (2)

La stratégie chinoise est double: l'objectif est de mener si possible les Américains à signer des traités reconnaissant la souveraineté chinoise sur son espace extra atmosphérique et visant notamment l'interdiction du déploiement d'armes dans l'espace. Mais aussi, selon toute vraisemblance,d'obtenir des capacités importantes de guerre anti satellite,pour effcetivement contrer les efforts américains en ce sens, et disposer d'une capacité de frappe spatiale en cas d e conflit.Si la stratégie est une sémiotique,le signe envoyé par Pékin est on ne peut plus clair.

Or,cette prouesse militaro spatiale chinoise,la troisième dans l'histoire,et la première depuis la fin de la Guerre Froide,relance la question de la menace spatiale,et de sa place dans la réflexion géopolitique.

Le risque premier d'une accélération de l'arsénalisation de l'espace est bien entendu de favoriser la création d'un nouvel espace -c'est le cas de le dire- stratégique qui, par définition,augmentera sensiblement les possibilités de conflit.D'autant plus que, si la course est lancée, les pays en développement ne tarderaient aps longtemps à être de la partie,en raison notamment du bas coût des satelites miniaturisés. Les risques de guerre,du point d evue de la théorie des jeux, se trouverait ainsi démultiplié, dans un espace stratégique d'emblée ouvert aux stratégies asymétriques. Par ailleurs, selon les analyses du rapport de l'Assemblée interparlementaire européenne de sécurité et de défense de l'UEO sur le déploiement d'armements dans l'espace, la puissance spatiale est par essence "offensive" et pourrait, contrairement à la puissance aérienne,avoir pour effet essentiel de créer la capacité de déclencher une nouvelle guerre. Enfin,la perspective de nouveaux conrtats mobilisera inéluctablement le puissant lobby du célèbre complexe militro industreil.

Le deuxième risque, corollaire imprévisible dans ses conséquences,est celui d'une grave crise de l'industrie patiale; notamment en raison de la montée des coûts des satelites induite par l'incorporation de mesures de protection contre les armes anti satellites (ASAT) de la flambée corrélative du coût des assurances et du recul prévisible de l'investissement privé.

Or,l'entrée du monde dan sl'ère extra tmosphérique signifie la nécessité ,pour la réflexion géopolitique, d'étendre ses compétences et ses notions aux formes nouvelles de etrritorialité. Elle ne signifie nullement sa disparition sous l'émergence du facteur technique.La géographie servira toujours à faire la guerre,même sous un espace entièrement militarisé. Si la guerre entre les Etats Unis et la Chine restera probablement une guerre des signes, la géopolitique orbitale rend plus que jamais nécessaire ,dans ce nouveau contexte post bipolaire,la constitution d'un véritable droit international spatial dont nous sommes aujourd'hui démunis.Il s'agit probablement de la ta^che juridique la plus ardue depuis la fin de la guerre froide.Il faut espérer qu'une nouvelle administration démocrate aux Etats Unis pourra éviter,par la force de la loi,une course inédite à la domination spatiale ui semble bel et bien avoir commencé.

Certains législateurs démocrates se déclarent favorables à l'établissement d'un traité international interdisant le développement ,l'essai et le déploiement d'armes anti satellites, tel le Réprésentant du Massachussetts, Edward Markey.Mais un tel revirement reste difficile à envisager,puisqu'il s'agirait là d'une véritable rupture stratégique, d'une rupture historique ("Après une trentaine d'années ilustrées apr une diplomatie internationale axée sur le contrôle des armements et la promotion de la paix,..nous devrions assister à une relance d ela coure aux armements.Surtout,en ressuscitantle mythe de la Frontière..et par un changement inouPi d'échelle,en reportant la frontière dans l'espace sidéral,les Etats Unis vont sans doute s'arroger un véritable droit de contrôle ,sinon de propriété exclusive ,sur l'espace,en metant inexorablement le cap sur l'hyperpuissance"-J.Soppelsa,op.cité).

Reste que l'arsénalisation de l'espace ne nous avancera pas dans la tâche d'une nécessaire pacification de la terre sous la seule forme ,aujourd'hui possible,celle d'une "paix d'aigles, silencieuse et tendue".

Ezequiel Entelmann.

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