La fin du sytème bipolaire, à l'aube des années 90, concrètement ilustréepar la réunification des l'Allemgane, l'échec de l'expérience des démocraties populaires et l'implosion de l'Union soviétique,eut aussi pour corollaire la disparition de toute une gamme de caractères géopolitiques majeurs,solidement implantés dans le champ des relations internationales depuis presque un demi siècle: partage du globe sécrété par les Accords de Yalta,course frénétique aux armements,saga nucléaire,essor et concurrence de deux blocs antagonistes, émergence du "tiers monde"..Parallèlement,avec la fin du communisme,le monde n'a pu que constater "la victoire des valeurs démocratiques..et libérales (au moins dans l'hémisphère Nord),des valeurs qui,de facto,devaient rapidement progresser, en tâche d'huile, à l'échelle de la planète
¨Paradoxalement, ladite disparition a aussi fait entrer le monde dans une ère d'incertitudes,de troubles et de confusion.Zbignew Brzezinski pouvait écrire dès 1995 "que la fin du sytème de Yaltaà jeté le trouble tous azimuts.Les Etats de l'Europe de l'Est cherchèrent une nouvelle sécurité. Le camp occidental argumenta quant à la direction à prendre dans la nouvelle stratégie internationale.Les puissances moyennes ne souhaitèrent pas spontanément intervenir directement dans des conflits ne touchant pas meus intérêts directs..Bref,o,n laissa le champ libre à la dernière superpuissance, Washington affirmant parallèlement son objectif d'acquérir le statut jusque là inédit d'hyperpuissance"
Seize ans après la première Guerre du Golfe, on ne peut que constater les effets de l'unilatéralisme.Saddam Hussein,en envahissant le Koweit en 1990,offrit à la Maison Blanche une occasion inespérée d'affirmer sa volonté héémonique.Et comme on a pu le noter à l'époque "i l a semblé désormais que l'Amérique demeurée seule debout parmi les décombres de la Guerre Froide n'aurait qu'un geste à faire pour se saisir du sceptre du monde"...
La situation,aujourd"hui,semble édifiante: àtravers des exemples concrets aussi divers et convergents que les drames de la péninsule balkanique, les aléas du Porche Orient, l'invraisemblable imbroglio afghan,a fortiori le bourbier irakien; ou via l'évocation de "nouveaux défis",(terrorisme international,essor de la criminalité organisée,nouveaux flux de drogues illicites, avatar de la géoéconomie énergétique...) l'unilatéralisme nord américain,la fameuse Pax americana souhaitée par Bush Senior, relayée par Bill Clinton et confortée par Bush Junior, au delà de quelques succès ,présente un bilan finalement mitigé et désormais,ici ou là,de plus en plus mis en question .Un exemple: la quasi unanimité des Etats nations à l'égard de l'initiative de George Bush Senior lors de la première guerre du Golfe a maissé place à une attitude singulièrement plus nuancée de la France ou de l'Allemagne face à celle de George W. Bush..
Lats but not least..La montée de nouveaux périls, indiscutable (et au premier rang desquels figure dramatiquement le terrorisme international, sévissant tant aux Etats Unis qu'en Russie ,en Espagne ou en Grande Bretagne...)s'est ausi traduite,du côté de Washington,par l'apparition de nouveua xconcepts géopolitiques,tel s ceux "d'Etats voyous", d'"Etats préoccupants" ou "d'Axe du Mal",qui ne peuvet pas laisser insensible la communauté internationale.
Dans ce contexte, quid de la situation et du rôle à court et à moyen terme suscpetible d'être tenu par la Russie, principale héritière de feu l'Union Soviétique?
(à Suivre)
Jacques Soppelsa